BD – Bandes dessinées

Studio Aliby

Bandes Dessinées :

Si certains petits garçons rêvaient de devenir pompier (à cause du beau camion rouge), moi, je rêvais de Bandes Dessinées devenir dessinateur de «BéDés»… faiseur de dessins rigolos, comme je dis maintenant à mes petites filles…
Ben, en grande partie, mon rêve est devenu une réalité… Même si je ne marche dans le système hélas trop souvent «gagnant-perdant» entre Éditeurs et Dessinateurs.
Une grande partie de dessinateurs de BD que je connais sont devenus des galériens du dessin. Attaché à leur bureau à faire 8 à 10 heures de dessin par jours, souvent 7 jours sur 7, pendant près d’un an pour sortir dans les temps, l’album commandé par l’Éditeur.
En ce qui me concerne être libre, passe avant le plaisir de dessiner. Plancher sur la même personnage, les mêmes décors, le même style à longueur d’année me fait peur.
Certains dessinateurs ont très bien réussi dans cet exercice et les a poussé à l’excellence… Ils avaient probablement le caractère pour.
Mais combien s’usent la santé à trop travailler pour en fin de compte peu de revenu et sans vrai succès au bout…
Vous l’aurez compris, je préfère «butiner» dans cet exercice sur des travaux plus courts et plus variés, tant pis si la célébrité n’est pas au bout de la route, ça n’a jamais été de toutes façons une de mes ambitions.
Avec le nombre de BD qui sortent annuellement, il devient d’ailleurs très difficile de sortir du lot. Pour info, sur les dix dernières années, la BD affiche une croissance de 20% de son chiffre d’affaires. Ce faisant, elle se place en troisième position derrière la littérature et les livres pour la jeunesse. En 2016, nous avons été 8,4 millions à acheter de la BD soit plus de 15% de la population française âgée de plus de dix ans.
Sur les quelques salons de BD régionaux que je pratique, parfois en temps que caricaturiste, je vois et j’entends de plus en plus de dessinateurs choisir la voie de l’auto-édition pour deux raisons essentielles : la liberté de créer et de travailler et la possibilité ou l’espoir de dégager plus de bénéfices de l’exercice.
L’arrivée du numérique pour la réalisation des fichiers d’impression et d’internet avec ses possibilités de créer un listing de clients en direct ainsi que la possibilité, à moindre coût de créer un site de vente en ligne ouvre une plus grande voie aux créatifs.
Pour la BD, en ce qui me concerne, j’auto-édite les aventures d’Emma la cigogne, Mon personnage fétiche et j’exécute des commandes de petites histoires pour la communication d’entreprise. Ça me permet de varier les styles et de me remettre en question tout en gagnant correctement ma vie.

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